Un billet d’avion pour Bali ne dit pas tout. Le vrai tarif d’un séjour se cache dans les détails : une assiette de nasi goreng à 1,50 euro, une nuit au calme pour dix, puis, sans prévenir, la note grimpe dès qu’on s’aventure vers un chauffeur privé ou une excursion hors des sentiers battus. Impossible de parler d’un « prix moyen », tant la facture varie entre une guesthouse d’Ubud, un warung de Lovina ou une escapade sur la côte sud.
Préparer dix jours à Bali, c’est tout un art : jongler entre bonnes affaires et dépenses inévitables. Tout dépend des choix d’étape, du type de logement, du mode de déplacement et de la manière dont on veut découvrir l’île.
Bali à petit budget : ce qu’il faut savoir avant de partir
Bali, perle indonésienne, est depuis longtemps dans le viseur des voyageurs économes. L’île fascine, attire des visiteurs venus de France, d’Australie ou d’ailleurs, tous rêvant d’un séjour accessible sous les tropiques. Pourtant, un passage à Bali demande quelques précautions : mieux vaut anticiper les démarches et comprendre les incontournables pour éviter les déconvenues.
À l’atterrissage à Denpasar, la règle est simple : la majorité des voyageurs doit s’acquitter d’un Visa on Arrival, réglé directement à l’aéroport. En plus, une taxe touristique (« tourism levy ») s’ajoute dès l’entrée sur le territoire. Ces frais restent modestes mais doivent figurer dans le budget, sous peine de mauvaises surprises dès les premiers jours.
Au quotidien, tout se paie en roupie indonésienne (IDR). Prévoyez d’échanger une somme raisonnable à l’arrivée ou retirez directement au distributeur : c’est souvent plus avantageux que les bureaux de change des coins à touristes. Même si la vie à Bali semble abordable, l’inflation et les variations du taux de change, sans parler du retour en France, pèsent sur le budget réel.
Voici les points à considérer avant de partir pour Bali :
- Visa on Arrival et taxe touristique à régler à l’arrivée
- Transactions exclusivement en roupie indonésienne (IDR)
- Aéroport d’entrée : Ngurah Rai à Denpasar
Bien gérer son argent à Bali, c’est d’abord comprendre ces règles administratives et financières. En gardant un œil sur chaque dépense, du vol international aux frais sur place, on profite de l’île sans coup de stress ni mauvaise surprise.
Quels sont les vrais coûts d’un voyage de 10 jours sur l’île ?
Pour tenir son budget à Bali, chaque détail compte. Sur dix jours, on découvre vite la différence entre voyageur malin et touriste distrait. L’astuce ? Savoir où investir et où économiser, sans sacrifier l’expérience.
Côté hébergement, l’offre est large. Pour deux personnes, une chambre simple avec ventilateur, réservée sur Booking ou Agoda, tourne autour de 10 à 20 euros la nuit. Ce prix inclut souvent l’accueil chaleureux des familles balinaises et un petit-déjeuner local. Ceux qui souhaitent plus de confort trouveront des hôtels avec piscine entre 40 et 60 euros la nuit.
Pour manger, rien de mieux que les warungs : ces petits restos locaux servent un nasi goreng, un mie goreng ou des brochettes satay pour 1 à 3 euros. Les restaurants à touristes doublent facilement la note. Privilégier la simplicité, c’est goûter au meilleur de la cuisine balinaise sans exploser son budget : gado-gado, poisson grillé, jus de fruits frais, tout y est.
Se déplacer sur l’île ? Le scooter s’impose : comptez 4 à 6 euros par jour, essence comprise. Alternativement, Grab et Gojek proposent des trajets courts à prix serrés, bien plus attractifs que les taxis classiques. Pour ceux qui préfèrent le confort, un chauffeur privé coûte environ 30 euros la journée.
N’oubliez pas d’inclure la taxe touristique à l’arrivée, le visa, et quelques droits d’entrée (temples, cascades, rizières). Le coût de la vie, la flexibilité des transports et le choix d’activités font de Bali une île où voyager à moindre coût n’a rien d’un mythe, à condition de rester attentif à chaque dépense.
Itinéraire malin : un circuit optimisé pour découvrir Bali sans se ruiner
Débuter son séjour à Ubud, c’est faire le choix de l’authenticité sans se ruiner. Ce centre culturel, entouré de rizières et de villages d’artisans, regorge d’hébergements bon marché, de warungs savoureux et de marchés animés. Deux à trois jours suffisent pour explorer la Forêt des singes, les rizières de Tegallalang et les temples alentours.
Ensuite, direction le nord et Munduk. Ici, la nature règne : cascades, lacs, brume matinale. Loin des foules, on profite d’hébergements simples, souvent chez l’habitant. Impossible de passer à côté de la cascade de Banyumala ou du lac Tamblingan, où l’atmosphère invite à la contemplation.
Plus à l’ouest, Lovina séduit par ses plages de sable noir, ses sorties matinales à la rencontre des dauphins et ses sources chaudes. L’ambiance y est paisible, les repas dans les warungs accessibles et les activités nautiques à portée de main.
La côte est mène à Amed, repère des amateurs de plongée à prix doux. L’épave de l’USAT Liberty à Tulamben attire les curieux, tandis que la région offre un décor volcanique saisissant. Pour un brin d’aventure supplémentaire, une traversée bon marché permet de rejoindre Nusa Penida et ses sites spectaculaires : Kelingking Beach, Broken Beach, Crystal Bay. Là encore, le scooter reste le compagnon idéal pour explorer à petit prix.
Voici une suggestion d’itinéraire équilibré pour dix jours :
- Ubud (culture, rizières, temples) : 3 jours
- Munduk (cascades, nature) : 2 jours
- Lovina (plages, dauphins) : 2 jours
- Amed/Tulamben (plongée, détente) : 2 jours
- Nusa Penida (paysages, plages) : 1 à 2 jours
Ce parcours combine culture, nature et mer, en privilégiant les étapes authentiques et accessibles. De quoi découvrir Bali sans se priver, ni vider son portefeuille.
Conseils et astuces pour profiter au maximum de Bali sans exploser son budget
Pour mieux maîtriser ses dépenses à Bali, quelques réflexes font toute la différence. Les warungs restent imbattables pour découvrir la cuisine locale à petit prix : un nasi goreng ou un satay suffit à sentir l’âme de l’île sans s’arracher les cheveux sur l’addition. Tester le gado-gado ou se laisser tenter par un poisson grillé, c’est aussi s’offrir une parenthèse conviviale sans mauvaise surprise.
Louer un scooter dès les premiers jours permet d’explorer l’île en toute liberté, pour une poignée d’euros par jour. Les applications Grab et Gojek offrent une alternative pratique et abordable pour les trajets courts, évitant les négociations pénibles avec les taxis. Pour les hébergements, Booking et Agoda proposent de nombreuses offres de dernière minute, même en haute saison. Misez sur les guesthouses familiales et les homestays pour bénéficier de tarifs avantageux et d’un accueil sincère.
Quelques outils numériques peuvent aussi simplifier le voyage :
- Google Maps ou Maps.me facilitent l’orientation, surtout dans les coins reculés.
- Google Translate aide à échanger avec les habitants, parfois peu à l’aise en anglais hors des zones touristiques.
- Xe.com permet de suivre le taux de change en temps réel.
- WhatsApp reste le moyen le plus efficace pour joindre les hébergeurs ou réserver un chauffeur privé.
Glissez un sarong dans votre sac : il sera indispensable pour visiter la majorité des temples. En louer sur place est possible, mais avoir le sien évite les files d’attente et les dépenses répétées.
Ceux qui prennent soin de ces détails découvrent vite que Bali, malgré sa réputation mondiale, reste à portée de ceux qui conjuguent astuce et vigilance. L’île récompense ceux qui voyagent avec curiosité, bon sens et un brin de flair local.
